Communiqué LDH
A l’occasion de la date du 25 novembre fixée par les Nations unies pour rappeler l’urgence de la lutte contre les violences faites aux femmes, la LDH rappelle son soutien au principe d’une loi-cadre réunissant l’ensemble des dispositions législatives et règlementaires en ce domaine, actuellement dispersées et insuffisamment efficaces. Au-delà de mesures éparses et essentiellement répressives, sont nécessaires une véritable politique d’éducation et de prévention, la formation de personnels spécifiques, la mise à disposition de moyens et un soutien accru aux associations en charge du problème.
Il est impensable qu’une démocratie dite moderne s’accommode de ces violences, dont les chiffres en France sont très élevés, et qu’elle laisse le sexisme continuer à tuer.
La LDH célèbrera cette lutte notamment le 13 décembre à Créteil, en même temps que la Cedaw (Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes), fondement international de la lutte contre les discriminations faites aux femmes et instrument pour progresser vers l’égalité.
Paris, le 25 novembre