Communiqué LDH
La stèle à la mémoire de Rémi Fraisse, installée à l’endroit où le jeune militant écologiste a été tué par une grenade offensive lancée par un garde mobile il y a un an, sur le site de Sivens, dans le Tarn, a disparu dans la nuit du 27 au 28 octobre. C’est devant cette stèle que se sont recueillies, le 25 octobre, les personnes désireuses de lui rendre hommage, au moment où se déroulait également une cérémonie à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, à laquelle participait la LDH.
Cet acte odieux, perpétré en catimini, indique que des groupes violents continuent à agir en toute impunité sur le site, en entretenant un climat de tension qui avaient déjà été à l’œuvre pour tenter de façon perverse, mais sans succès, d’empêcher le déroulement du rassemblement de recueillement.
Cet événement confirme la réalité de pratiques dénoncées par la LDH dans son récent rapport d’enquête citoyenne sur les conditions ayant conduit à la mort de Rémi Fraisse. Il souligne l’absolue nécessité de sortir les faits du flou et de la manipulation des informations qu’entretiennent les divers responsables policiers et politiques impliqués. Car le risque est grand, dans ces conditions, de voir se clore la procédure judiciaire en cours, sans que la vérité sur les responsabilités en jeu ne soit connue.
Paris, le 29 octobre 2015