Communiqué LDH
Trois ans après, la vérité sur la mort d’Adama Traoré n’est toujours pas faite. Alors qu’elle allait être close par l’exonération de la responsabilité des gendarmes, c’est grâce à l’action des parties civiles que la justice a été contrainte de reprendre l’instruction.
La mort d’Adama Traoré et les difficultés à ce que la vérité soit faite illustrent un processus devenu habituel : les violences des forces de l’ordre ne sont poursuivies qu’exceptionnellement et les victimes rencontrent les plus grandes difficultés à obtenir justice.
Cela est vrai pour Adama Traoré et cela est tout aussi vrai des manifestants qui font l’objet des mêmes violences.
Cette situation qui conduit à un sentiment d’impunité des forces de l’ordre est dangereuse pour la démocratie.
C’est pourquoi la Ligue des droits de l’Homme (LDH) appelle à se joindre à la marche organisée par le Comité Adama Traoré, le 20 juillet 2019.
Paris, le 17 juillet 2019