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Le congrès de la LDH s'adresse publiquement au président de la République et aux parlementaires de la majorité
« Monsieur le président de la République, Mesdames, Messieurs les parlementaires, Vous avez, là où vous êtes, là où le peuple vous a placés, d’immenses responsabilités. Il vous revient de ne pas les décevoir, et il nous revient de vous le rappeler. »
Rapport moral de la LDH
Présenté par Pierre Tartakowsky, Président de la LDH, et adopté par le congrès
Au cours de ces deux années d’activité, la Ligue des droits de l’Homme a œuvré pour l’avènement du changement, puis navigué dans les méandres de sa concrétisation politique, enfin pesé, publiquement sur sa conduite, de façon démocratique, c’est-à-dire dans un débat responsable et sans concession mené avec les pouvoirs publics sur les ruptures nécessaires et les politiques à mener.
Il nous revient aujourd’hui – c’est l’ambition de ce rapport – d’examiner ce qu’a été notre activité au long de ce mandat, à l’aune des valeurs sur lesquelles nous avions décidé de la construire, pour en juger les résultats et la façon dont il convient de poursuivre, tout en cherchant à améliorer les pratiques de notre organisation.
Rapport d’activités de la LDH
Présenté par Dominique Guibert, secrétaire général sortant de la LDH, et adopté par le congrès
Le rôle du rapport d’activités est de montrer l’état des structures face aux implications organisationnelles de la période. De ce point de vue, il existe des permanences et des acquis de notre fonctionnement. Les précédents rapports en ont fait l’analyse détaillée. Le congrès de Reims en 2011 avait mis en avant la volonté de la LDH de se lancer dans un déploiement de ses activités. C’est à l’aune de cette cohérence que le présent rapport propose de regarder les atouts et les faiblesses, les avancées et les stagnations de notre organisation.
Rapport financier de la LDH
Présenté par Jean-Marc Dousse, trésorier de la LDH, et adopté par le congrès
Notre volonté de rapprochement avec l’économie sociale s’inscrit dans un cadre politique que définit la résolution qui résulte du congrès de Niort. Ce rapprochement avait été entamé dès le congrès du Creusot, en 2009, avec la définition d’axes stratégiques et la signature du partenariat avec la Macif, renouvelé en 2011.
L’économie sociale et solidaire : un enjeu pour les droits de l’Homme
Présenté par Dominique Guibert, secrétaire général sortant de la LDH, et adopté par le congrès
La Ligue des droits de l’Homme a été, dès son origine, attentive au « programme coopératif pour changer la société » présenté par Charles Gide, l’un de ses fondateurs. C’est dans le droit fil de cette préoccupation, « changer la société », que nous portons aujourd’hui, dans nos idées et nos mobilisations, les valeurs de bien commun, de mutualisation, de solidarité : elles incarnent notre conception de la citoyenneté, du travail, des droits universels et indivisibles, elles constituent le cœur vivant de notre engagement.
République, diversité territoriale et universalité des droits
Présenté par Jean-Pierre Dubois, président d’honneur de la LDH, et adopté par le congrès
La République n’existe pleinement que dans le respect des libertés, de l’égalité et de l’universalité des droits. Toute discrimination, toute assignation des êtres humains en fonction de leurs origines, de leur couleur de peau, de leurs choix de vie ou de leurs opinions la défigure. Aucune singularité, aucun particularisme n’autorise à déroger à ces exigences. Pour autant, confondre égalité et uniformité, en appeler à l’universalité pour refuser la diversité, c’est combattre ce que l’on prétend défendre, c’est refuser l’égale liberté d’être soi-même qui fonde toute citoyenneté vivante.
Appel pour un renouveau de la démocratie
Présenté par Pierre Tartakowsky, Président de la LDH, et adopté par le congrès
Le monde bascule sous nos yeux. Un autre émerge, dans les crises et les constructions. L’ancien et le nouveau peinent à se séparer, s’affrontent et se redistribuent, créant une nouvelle donne historique. Les urgences sociales qui taraudent nos sociétés et confrontent les femmes et les hommes à des incertitudes grandissantes en sont la manifestation en même temps que le signe de changements nécessaires […].
Humanistes, démocrates, défenseur(e)s des droits et des libertés sont confronté(e)s à un immense défi aux termes renouvelés : inventer une nouvelle efficacité démocratique, pragmatique et radicale, fondée sur les droits de l’Homme et résolument mobilisée pour leur développement mondial. Car la démocratie apparaît partout comme l’enjeu central de convulsions dont l’issue n’est écrite nulle part.
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