Le bronze de la stèle de Trévé est revenu de la fonderie

Annie Lagadec a réalisé un plaque commémorative à la mémoire des Tirailleurs sénégalais qui ont séjourné au camp de Trévé de novembre 1944 à février 1945. On peut la voir au travail ici, et le dossier complet ici. Cliquer sur l’image pour l’agrandir.

Son travail, réalisé en terre, a été confié à une fonderie, qui en a fait une plaque de bronze. La plaque sera fixée sur un monument, que la municipalité de Trévé va ériger à l’emplacement du camp, et qui sera inauguré le 11 novembre 2011.

C’est le prolongement d’une grande aventure qui a début en janvier dernier dernier. Armelle Mabon, historienne, et ligueuse, nous avait signalé l’existence de ce camp à Trévé. Noël et Annie Lagadec, et Jérôme Lucas ont recueilli les témoignages d’une trentaine de Trévéens qui se souvenaient de ce camp. Ces témoignages, une fois collectés, ont été mis en forme, et rassemblés dans une recueil réalisé par Jérôme Lucas, et édité aux éditions « Récits ». La section Loudéac centre Bretagne, l’association Cac sud 22 – centre Marc Le Bris, et les éditions Récits ont organisé une manifestation à Trévé le 16 avril dernier, au cours de laquelle a été projeté le film d’Armelle Mabon, « Oubliés et trahis », qui relate l’histoire dramatique de ces soldats africains oublié et trahis par la République, à la fin de la seconde guerre mondiale. Le maire de Trévé, Joseph Collet, a alors proposé que la commune érige une stèle sur les lieux du camp, à la mémoire de ces soldats. Elle sera inaugurée le 11 novembre 2011, à l’occasion de la commémoration de l’armistice de 1918.

Protection des données personnelles : trois courts métrages

La Ligue des droits de l’Homme, explique, diffuse et défend ses idées, au moyen de nombreux écrits : articles, tribunes, éditos, ouvrages, guides… Mais pour sensibiliser plus de citoyen(ne)s, notamment les plus jeunes, il faut travailler sur de nouveaux supports : le son, l’image, Internet… Cette évolution n’est pas facile tant les technologies évoluent sans cesse. Si nous ne sommes pas spécialistes, pourquoi ne pas conduire ce type d’évolutions avec celles et ceux qui vont le devenir ?

Grâce à sa section de Meaux, La Ligue des droits de l’Homme a noué un partenariat avec l’Imac, école d’ingénieurs située à Marne-la-Vallée spécialisée dans la formation d’ingénieurs en image, multimédia, audiovisuel, communication.

La collaboration avec la LDH s’est effectuée via un projet bénévole tutoré de 2e année consistant à confronter les étudiants à une véritable situation professionnelle. Leur mission : sensibiliser aux droits de l’Homme à travers un support audiovisuel.

Au terme de plusieurs rencontres, nous avons proposé de consacrer ce travail à la protection des données personnelles, thème dans lequel nous avons beaucoup investi notamment dans le cadre du projet européen à destination des jeunes.

Echanges d’idées, précision des contraintes fonctionnelles, techniques et temporelles ont ainsi permis le bon déroulement de ce projet.

Trois courts métrages en sont nés… Tous avec comme objet principal les conséquences des  technologies de l’information et de la communication sur les libertés, nos libertés…

Pour découvrir ces nouveaux outils, cliquez sur les liens suivants et découvrez ces créations originales ! A réutiliser sans entrave ni modération dans vos actions militantes !

Classés

Sandrine a un bien plus précieux que tout, son classeur, et compte bien le protéger. Nombreux sont ceux qui semblent s’y intéresser de très près…

httpv://www.youtube.com/watch?v=cQI6yvUFqYc

Crédits :

Adeline Kohl (Comédienne), Sophie Lor (club de théâtre), Thomas Sebire, Marlène Vieillescazes, Arthur Khan Muchir, Julien Michot, Henriette de Poulpiquet, Sébastien Poyer, Jérémy Cornilleau, Lucas Schricke, William Simkovitch, Jérémy Busset et Caroline Campan.
Ambiance sonore composée par Flavien Cerisier.
Réalisé par Odile Bellerose, Fiona Charbonnier et Florian Lamy, étudiants en école d’ingénieur IMAC (http://www.ingenieur-imac.fr/).

Omniscients

Luc baguenaude dans les rues. De plus en plus de gens l’interpellent et semblent l’avoir en connaissance commune.

httpv://www.youtube.com/watch?v=AmPhK7BW1bA

Crédits :

Haykel Skouri(Comédien)

Adeline Kohl (Comédienne), Sophie Lor (club de théâtre), Mathieu Attal(club de théâtre), Jean-Raymond Davillé(club de théâtre), Odile Bellerose

Ambiance sonore composée par Flavien Cerisier.
Réalisé par Odile Bellerose, Fiona Charbonnier et Florian Lamy, étudiants en école d’ingénieur IMAC (http://www.ingenieur-imac.fr/).

Ecoutez moi

Yannick monte sur sa chaise en pleine rue. Il est décidé à partager son vécu au plus grand monde, mais quel est le revers de la médaille ?

httpv://www.youtube.com/watch?v=9cGntPVJ_Aw

Crédits :

Pierre Henniquant (Comédien)
Jean-Raymond Davillé(club de théâtre), Lucas Schricke, Marlène Vieillescazes, Céline Cogny, Aurélie Fruitière, Mélanie Blondel, Imane Hachemaoui, Julien Michot, Jérémy Busset, Caroline Campan, Thomas Sebire, Marjory Gaillot, Odile Bellerose, Fiona Charbonnier et Florian Lamy.
Ambiance sonore composée par Flavien Cerisier.
Réalisé par Odile Bellerose, Fiona Charbonnier et Florian Lamy, étudiants en école d’ingénieur IMAC (http://www.ingenieur-imac.fr/).

A votre disposition

Pour développer la thématique de la protection des données personnelles, il existe plusieurs outils à votre disposition :

  • La bande dessinée Sous surveillance et son affiche pour organiser des évènements autour de ce support
  • Guide juridique La protection des données personnelles (5 €)

A commander auprès de la boutique LDH

laboutique@ldh-france.org

01 56 55 51 04

138 rue Marcadet, 75018 Paris

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 16h.

Double nationalité : le projet n’est pas enterré

L’idée d’interdire la double nationalité, qu’on avait crue abandonnée, ne l’est pas. Evelyne Sire-Marin, membre du Comité central de la Ligue des droits de l’Homme, attire notre attention :

« Deux lois récentes (art. 18 de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 et articles 1er à 7 de la loi n° 2011-672 du 16 juin 2011) ont modifié le droit de la nationalité, contraignant davantage encore les prétendants.
(art 21-27-1 du code civil)
. Les personnes qui demandent à acquérir la nationalité française par décision de l’autorité publique (naturalisation notamment), ou par déclaration, doivent désormais « déclarer à l’autorité compétente la ou les nationalités qu’elles possèdent déjà, la ou les nationalités qu’elles conservent en plus de la nationalité française ainsi que la ou les nationalités auxquelles elles entendent renoncer.  »

L’administration ne perd pas de temps. Il y a déjà les imprimés (ci-dessous) ! Et ça vous fait penser à quoi ? Moi, il me semble que de vieilles et terribles ombres s’étendent sur nous.

C’est une première étape des idées UMP-FN sur la double nationalité. D’abord on déclare qu’on a d’autres nationalités, on est donc fichés comme bi-national. Ensuite, ce sera interdit… il suffit d’attendre la prochaine loi.. »

E Sire-Marin

Le projet de l’UMP sera cependant difficile à mettre en œuvre, comme l’explique Maître Eolas, dans un article de son blog intitulé « pour en finir avec la binationalité. » Où l’on constate que le ridicule le dispute avec l’indigne…

L’imprimé :

DECLARATION DE PLURALITE DE NATIONALITES

Article 21-27-1 du code civil

Référence du dossier
(acquisitions par déclaration sur le fondement de (insérer l’article du code civil)

Je soussigné(e)…………………………………………………………………………………………………………………….

ayant souscrit une déclaration de nationalité française le ……… au titre de l’article……du Code civil,

déclare posséder la (ou les) nationalité(s) suivante(s) : _________________________________________

…………………………………………………………………………………………En outre, j’indique ci-dessous la (ou les) nationalité(s) :

  • que je conserve en plus de la nationalité française : ____________________________________
  • …………………………………………………………………………à laquelle (ou auxquelles) j’entends renoncer :  ……………………………………………………………………________________________________________

A …..…..……., le………………

Signature

Demandeurs d’asile : enfin une bonne nouvelle

Mercredi 13, une délégation du collectif a été reçue par Annie Le Houérou, vice-présidente du Conseil général, chargée des affaires sociale. Une demi-heure après l’entretien, elle a informé le collectif qu’une maison était mise à la disposition des demandeurs d’asile (frais, eau, électricité… pris en charge par le conseil général), jusqu’au 31 août, date à laquelle cette maison sera mise en vente. La délégation a immédiatement visité cette maison et l’aménagement s’est fait dans la soirée.

La délégation a également évoqué le cas de toutes ces personnes envoyés par Rennes à Saint-Brieuc, et rappelé l’obligation faite à l’État de loger les demandeurs d’asile.

Une nouvelle fois, l’Etat, non content d’asphyxier les collectivités locales par des transferts de charge non financés, les laisse prendre en charge les demandeurs d’asile alors que la loi l’y oblige.

Toujours pas de solution pour les demandeurs d’asile

Mardi soir, les demandeurs d’asile ont quitté leur hôtel, ils ont été hébergés par le 115 dans un autre hôtel à Plérin. Ils sont de retour au centre social Saint-Jouan ce mercredi.

A Ploubazlanec, une participation financière est demandée à la famille, ce qui n’avait pas été précisé : problème, elle ne touche toujours pas l’ATA.Une délégation doit être reçue par Claudy Lebreton, président du conseil général.

Une réunion du collectif est prévue mercredi 13 à 18h, au centre Saint-Jouan.

Mme S. a été libérée

Madame S., demandeuse d’asile, qui avait été arrêtée puis placée au centre de rétention de Rennes Saint-Jacques jeudi, a été libérée vendredi soir.

Le scénario est toujours le même :  la police procède à une arrestation dont elle sait pertinemment qu’elle est illégale. La Cimade prend le dossier en main, et le juge des libertés et de la détention prend la seule décision possible : la libération.

C’est le système Sarkozy – Hortefeux – Besson – Guéant…

Une femme placée en rétention à Rennes

Madame S. a été arrêtée en Préfecture, puis dirigée vers le C.R.A. (Centre de Rétention administrative) de Rennes. Dès que nous avons été avertis, la Cimade de Rennes a été contactée. Nous espérons que le juge des Libertés (JLD) la libère rapidement.

Rencontre avec le Préfet de Région :

Un rendez-vous nous est proposé le 29 juillet à 16h30 pour 4 à 5 personnes. Nous prévoyons 1 personne de l’Asti, 1 de la Cimade,1 de la LDH, 1 élu (si possible), 1 particulier.

Point sur la situation :

  • 2 familles ont quitté le Centre Social mercredi après-midi, prises en charge en logement temporaire avant une place très hypothétique en CADA, la liste d’attente étant bien longue…
  • La famille Arménienne est à Lannion pour 2 jours puis ira à Rostrenen dans un appartement plus grand.
  • La famille Géorgienne est à Rostrenen jusqu’au 13 juillet, et ira ensuite à Ploubazlanec, elle aussi dans un logement plus adapté.
    Ce ne sera sans doute pas très simple pour les trajets et les diverses démarches. Espèrons que les solidarités locales vont jouer. La Direction départementale de la cohésion sociale (DCS) devait contacter les CCAS.
  • Concernant les autres familles qui sont allées à la Préfecture de Rennes jeudi matin (RV pris par la préfecture de Saint-Brieuc et billets payés par l’AFTAM :
    3 sont rentrées avec leur dossier de demande d’asile, mais 2 d’entre elles venant d’un pays dit « sûr »,passeront à l’Ofpra en procédure prioritaire et ne peuvent bénéficier que de place en hébergement d’urgence, parce que non admissibles en CADA.
    Pour les familles de retour, c’est 5 nuits à l’hôtel 1ère classe près de Carrefour, soit jusque mardi matin. Ce n’est pas l’Etat qui paie, mais la mairie de Saint-Brieuc…

Questions

Quel lieu trouver mardi prochain? Et quelles actions? Qui est disponible?

2 pistes de lieux d’hébergement sont évoquées, mais ne sont pas du domaine de l’état.

Diverses propositions d’action symboliques sont aussi émises, nous vous informerons dès que les décisions seront arrêtées.

Les matelas et couvertures sont entreposés au Centre Saint-Jouan.

Actions

Nous prévoyons diverses actions pendant les Nocturnes de Saint-Brieuc : banderole, tracts, signatures de pétitions…

La constitution marocaine : une tribune de Michel Tubiana dans Le Monde

Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme, a publié une tribune intitulée « la constitution marocaine, entre universel et universalité ». La voici :

La constitution marocaine, entre universel et universalité

Le débat concernant le projet constitutionnel marocain, aujourd’hui voté, s’inscrit dans un questionnement qui dépasse la controverse récurrente entre réformisme et rupture, et même les limites géographiques du Maroc. Cette nouvelle Constitution pose, en effet, la question des voies originales que chaque peuple choisit pour mettre en œuvre l’universalité des droits et libertés.

Laissons de côté le fait que ce texte ne réalise pas la totalité des aspirations démocratiques. Outre que l’on ne connaisse pas de démocratie « parfaite », les deux termes me semblent même antinomiques, cela reviendrait à adopter le précepte de Lampedusa : « Si nous voulons que tout demeure en l’état, il faut que tout change ». Refusons aussi le prétexte du passé et de la tradition, toujours lié au moins disant, pour exonérer ce texte de ses insuffisances. Comme si l’état antérieur des choses justifiait l’immobilisme au prétexte que c’est toujours mieux ou moins pire qu’avant.

Ces deux démarches, apparemment antagoniques, masquent, me semble-t-il, et les avancées de ce texte et les interrogations importantes qu’il laisse en suspens.

Le fait même de reconnaître à une religion, fût-elle qualifiée d’islam modéré, une légitimité qui concurrence nécessairement celle issue des élections et du Parlement est étroitement lié au rôle revendiqué par le roi. S’il faut constater que le roi abandonne, concède, certains de ses pouvoirs, il en conserve suffisamment pour continuer à gouverner. Ayant perdu en sacralité, il confond encore sur sa personne une légitimité religieuse et politique qui ne peut que maintenir son emprise sur le régime, bien au-delà du rôle d’arbitre suprême qu’il se voit attribuer.

Surtout, ceci laisse entière la place et le pouvoir de conseillers, avisés ou non, mais sans aucune légitimité démocratique. On sent bien, au travers des 180 articles, combien ces facteurs ont pesé de manière souvent contradictoire. Ce balancement entre l’adhésion à « l’universalité » et à « l’indivisibilité » des droits et à des institutions démocratique, d’un côté, et une identité que l’on veut inchangée, de l’autre, fait ressortir de plus fort les contradictions que recèle ce texte.

Pas de liberté de conscience, mais un Etat qui « garantit à tous le libre exercice des cultes ». L’ouverture au monde est proclamée mais la référence initiale à la « Oumma arabe et islamique » n’a pas disparu. La prééminence des conventions internationales est admise pourvu qu’elle s’exerce dans « le respect de l’identité nationale immuable », etc. En introduisant dans le signifiant constitutionnel l’égalité et la parité entre les hommes et les femmes, en faisant une place concrète à la diversité des composantes et des origines de la société marocaine, en prohibant toute discriminations y compris en raison « de quelque circonstance personnelle que ce soit », en énonçant les principes de fonctionnement d’une démocratie participative, en adhérant aux droits de l’homme dans leur universalité et leur indivisibilité, en libérant la justice de certaines entraves (pas toutes…) etc., la nouvelle constitution marocaine, usant parfois d’ambigüités, innove, ne ferme rien et s’ouvre à d’autres évolutions.

Sans aucun doute, la capacité de la société politique et civile marocaine à transcrire dans le chantier titanesque que constituent les lois organiques à venir les aspects constitutionnels positifs sera essentielle. De la même manière, la composition, le fonctionnement et l’indépendance des différents comités prévus au titre de la « bonne gouvernance » devront faire l’objet d’un examen attentif et d’une vigilance de tous les instants. Ces réformes resteront lettre morte si, en même temps, il n’est pas rapidement et en priorité répondu aux besoins de justice sociale, d’éducation, de lutte contre la corruption et d’égalité que traduisent avant toute chose les manifestations actuelles.

Cette urgence justifierait la rapidité avec laquelle le référendum a été convoqué. Craignons à l’inverse qu’un délai si court n’ait fait peser sur lui la suspicion. Avec ces réserves, avec ses limites et ses contraintes, la constitution marocaine offre un début de réponse à cette contradiction redoutable entre un universel, qui rabote la diversité des peuples au prétexte de les faire bénéficier de la même liberté, et l’universalité, qui porte les aspirations des peuples à construire leur propre chemin vers la liberté.

L’objectif est apparemment le même, l’Histoire montre que les sociétés se soumettent à l’universel tandis que l’universalité y naît et s’y ancre.

Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme

Centre social du Plateau : dernière minute

Deux familles sont hébergées, l’une à Rostrenen, l’autre à Ploubazlanec.
Elles sont déjà parties.
Pour les 4 autres,  qui seront logées 5 nuits, l’Aftam leur a payé leurs billets de train  (aller et retour) pour se rendre à Rennes à la Préfecture de région pour déposer leur dossier de demande d’asile.
Il rentrent vers 15h30.

Nous vous demandons de bien vouloir vous mobiliser et  nous rejoindre au Centre Social  du Plateau jeudi 7 juillet, vers 16h, (heure vers laquelle ils devront quitter les locaux) afin de manifester sur le fait  qu’après 5 jours , ces familles seront à nouveau à la rue.

Centre social du Plateau : menace d’expulsion aujourd’hui

Alors que cinq nouvelles personnes sont venues chercher refuge au centre social du Plateau, à Saint-Brieuc, hier soir, la préfecture vient de donner l’ordre à toutes les familles de quitter les lieux ce mardi 6 juillet, sous peine d’expulsion par les forces de l’ordre.

Les propositions du Préfet ? une famille à Rostrenen, une autre à Ploubazlanec (très pratique pour les démarches administratives, les restos du coeur…), et des chambres d’hôtel pour les autres jusque lundi…

Le collectif appelle toutes les personnes disponibles à se rendre le plus vite possible au centre social du Plateau pour discuter ensemble de l’attitude à adopter face à ce chantage scandaleux.