La LDH exprime son horreur et son émotion face aux dégradations commises en Alsace sur plus d’une centaine de tombes juives.
La nature des inscriptions, la référence au nazisme, attestent de la haine antisémite qui s’exprime ainsi. L’ampleur des dégradations et leur date montrent que ceux qui s’y sont livrés tentent de réécrire l’Histoire. Ces actes sont une insulte à la mémoire et une atteinte à la démocratie elle-même.
C’est chaque partie du corps social, quelle que soit son origine, qui est ébranlée par cette explosion d’antisémitisme. C’est tous ensemble que nous devons y répondre.
Paris, le 1er mai 2004