Dans un contexte de pénalisation des journalistes, avec le projet de loi Dati sur la prétendue protection des sources, face aux pressions et à l’influence « amicale » de l’exécutif sur les grands organes de presse,
Elle craint que la modification du paysage de l’information souhaitée par le chef de l’Etat, qui promeut des « groupes de communication forts », et nommera le président de France Télévisions, ne se fasse au détriment du pluralisme de l’information et du statut et de l’indépendance des journalistes, et n’aboutisse à une « berlusconisation » de la presse écrite, audiovisuelle et internet.
Paris, le 1er octobre 2008