Courant octobre 2006, le garde des Sceaux Pascal Clément a annoncé l’intention du gouvernement d’instituer une autorité chargée du contrôle extérieur des établissements pénitentiaires. Cette mission devrait être confiée au Médiateur de Les organisations réunies au sein du collectif ‘Octobre 2001’ saluent cette annonce gouvernementale. L’institution d’un organe de contrôle extérieur des lieux d’enfermement avait fait l’objet d’une proposition de loi votée à l’unanimité par le Sénat en 2001 et restée depuis sans suite, malgré l’appel à la reprise de son examen lancé courant 2004 par de nombreuses associations militant dans le champ judiciaire et pénitentiaire. L’institution de cet organe découle par ailleurs d’engagements internationaux en cours de ratification par Toutefois, les organisations réunies au sein du collectif Octobre 2001 rappellent que la compétence de cet organe de contrôle ne saurait, pour répondre à la fois aux nécessités de la défense effective des libertés publiques et aux engagement internationaux de Cet organe indépendant, devrait pouvoir recevoir les réclamations individuelles des personnes privées de liberté, contrôler les conditions générales de détention ou de rétention et le respect des droits des personnes privées de liberté. Il devrait être doté des moyens matériels et juridiques de cette mission. Des pouvoirs de contrôle permanent, de visite, de recommandation et d’injonction devraient lui être précisément reconnus. Il devrait rendre des rapports annuels publics. Les organisations réunies au sein du collectif Octobre 2001 constatent, que, comme l’indiquait d’ailleurs le rapport de la commission Canivet, cette mission de contrôle se distingue fortement de la mission de médiation exercée par le Médiateur de Signataires : AFC (Association Française de Criminologie), Ban Public Association pour la communication sur les prisons et l’incarcération en Europe, LDH (Ligue des droits de l’Homme), PCF (Parti Communiste), SM (Syndicat de Paris, le 11 janvier 2007.