Sur l’ensemble du territoire de la République française, les normes nationales et internationales protègent l’intérêt supérieur de l’enfant et un accès à l’instruction égal pour tous assuré par l’Etat. Pourtant, à Mayotte, de nombreux jeunes étrangers sont exclus du système éducatif par des obstacles discriminatoires.
Des syndicats de l’enseignement – la FSU et les sections à Mayotte du Syndicat National des Personnels de Direction de l’Education Nationale, du Syndicat des enseignants CGT, du SNES et de Sud-éducation – et des associations réunies au sein du Collectif Migrants-Outremer et du Collectif Migrants Mayotte saisissent ensemble la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité l’égalité (Halde) et la Défenseure des enfants pour dénoncer ces pratiques.
Il s’agit d’obstacles à la scolarisation que rencontrent les enfants étrangers même entre 6 et 16 ans à l’âge où la scolarité est obligatoire. Au-delà de seize ans, l’inégalité des chances de rester dans le système éducatif pour y compléter sa formation ou d’accéder à une formation supérieure ne fait que s’accentuer.
Où est donc le droit à l’éducation pour tous ? Les jeunes étrangers à Mayotte ont lieu de se poser la question.
[1] ADDE › avocats pour la défense des droits des étrangers | AIDES | Anafé › association nationale d’assistance aux
frontières pour les étrangers | CCFD › comité catholique contre la faim et pour le développement
Cimade › service œcuménique d’entraide | Collectif Haïti de France | Comede › comité médical pour les exilés
Gisti › groupe d’information et de soutien des immigrés | Elena › les avocats pour le droit d’asile
Ligue des droits de l’Homme | Médecins du monde | Secours Catholique / Caritas France
[2] Cimade-Mayotte I CCCP > Coordination pour la Concorde, la convivialité et la paix I Médecins du monde Mayotte I Resfim > Réseau éducation sans frontières île de Mayotte, Solidarités-Mayotte