Neuf mois après l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’Union Européenne, la situation des Rroms originaires de ces pays et présents sur notre territoire ne s’est pas améliorée comme nous aurions pu l’espérer. Les Rroms d’ex-Yougoslavie sont également dans une situation difficile.
Au-delà de leur maintien dans des conditions de vie indignes, nous mettrons un focus particulier :
– sur le harcèlement policier dont ils continuent à être victimes avec les distributions massives d’OQTF (obligations à quitter le territoire français) dans des conditions souvent juridiquement contestables.
– sur la politique des retours « humanitaires » mise en œuvre par les préfectures et l’ANAEM
– sur les difficultés administratives d’accès au travail
–sur les quelques mesures alternatives à la répression qui ont été initiées et dont l’extension à l’ensemble de la population devient indispensable et urgente.
Il s’agit d’une politique inhumaine d’affichage à court terme que dénonce le CNDH Romeurope, les associations et comités de soutien qui le composent. Des solutions sont possibles, certaines ont fait la preuve de leur efficacité.
Plusieurs documents téléchargeables vous proposent des mises au point et des témoignages sur ces nouvelles situations.