Contrairement à ses discours de campagne électorale, Nicolas Sarkozy a repris à son compte la politique de complicité avec le dirigeant tunisien qu’a constamment mené son prédécesseur. Ainsi, la rhétorique de la rupture cache-t-elle une continuité dans les actes. Madame Rama Yade n’en est malheureusement que le paravent médiatique.
Il est enfin significatif que, contrairement à ce qui a pu être prétendu ces dernières heures, Madame Yade n’ait eu aucun contact avec les ONG françaises de défense des droits avant de participer à ce voyage qui cautionne la dictature tunisienne.
Paris, le 12 juillet 2007.