La LDH demande au gouvernement de donner une suite concrète et rapide aux propositions du rapport Henrion sur la drogue et la toxicomanie.
En effet, comme le souligne ce rapport, il y a urgence à développer une politique de prévention qui reste embryonnaire. Il y a urgence à rompre l’exclusion des toxicomanes en renforçant les liens avec les usagers de drogues. Il y a urgence à dégager les crédits nécessaires pour mener et assurer le suivi d’une politique efficace de réduction des risques, dans le respect des individus. Il y a urgence à mieux garantir l’accès aux soins de tous
Enfin, le débat nécessaire sur la dépénalisation de l’usage, élargi ) la légalisation de la vente, ne peut être remis, une nouvelle fois, à plus tard. La LDH entend pour sa part contribuer activement à ce débat dans e cadre de la réflexion qu’elle a engagée sur « drogues, droits de l’homme et citoyenneté ».