Tenir au plus tôt les engagements pris en septembre 1993
Au cours des derniers mois, les négociations entre Israéliens et Palestiniens ont été suspendues à plusieurs reprises. Ces interruptions ont eu pour effet la paupérisation des Palestiniens et la multiplication des actes de violence, à tel point qu’on a pu redouter le succès de ceux qui, dans l’un ou l’autre camp, souhaitent anéantir les espoirs de règlement nés en septembre 1993, à la suite des accords de Washington entre Israël et l’OLP.
L’engagement pris récemment par MM. Yasser Arafat et Shimon Péres d’avoir achevé le 1er juillet 1995 les négociations sur le redéploiement des forces armées israéliennes en Cisjordanie doit être salué comme la confirmation de la ferme volonté de l’un et de l’autre d’aboutir à un règlement d’ensemble.
Le 75ème congrès de la LDH tient à affirmer que l’accélération de la démarche programmée n septembre 1993 est une condition fondamentale de l’établissement de la paix.
Les difficultés surgies au cours des derniers mois n’ont d’autre origine que le retard dans la mise en œuvre du repli des forces armées israéliennes, le maintien en détention d’un grand nombre de prisonniers palestiniens, l’extension des colonies israéliennes en Cisjordanie, le renvoi de la consultation électorale promise qui peuple palestinien.
Le 75ème congrès de la LDH demande au gouvernement français qui assure actuellement la présidence de l’Union Européenne, de prendre avec ses partenaires les initiatives nécessaires, notamment dans le domaine de l’aide économique internationale, pour mettre un terme à cette période de stagnation et pour relancer l’application des accords et le rythme des négociations.