Depuis plus d’un mois plusieurs prisonniers basques font la grève de la faim. Ils demandent à être regroupés et rapprochés de leurs familles. Ils ont trouvé de nombreux appuis mais aucun dialogue n’a pu s’engager sérieusement faute d’interlocuteur du côté des pouvoirs publics. Comme il était prévisible, la détermination de ces prisonniers et le silence qui leur est opposé entraîne une prolongation dangereuse de la grève de la faim. La LDH a demandé à plusieurs reprises à être entendue. On lui oppose un silence absolu et obstiné. Il est temps de mettre un terme à cette situation. Il est temps que les pouvoirs publics ouvrent le dialogue. Paris, le 13 décembre 1999