En octobre 1999, le ministre de l’Intérieur envoie aux préfectures une circulaire destinée à durcir les reconduites à la frontière des étrangers non régularisés. Suite à cette circulaire, divers organisations et partis se réunissent en un Collectif contre la circulaire Chevènement et tiennent une conférence de presse. A l’initiative de la LDH, le collectif écrit au Premier ministre, aux groupes parlementaires de la majorité plurielle et aux partis composant cette même majorité plurielle. Le Collectif contre la circulaire Chevènement reçoit une réponse argumentée du Parti socialiste, du Parti communiste, des Verts, ainsi qu’une réponse par fax de la conseillère auprès du ministre de l’Intérieur. Il rencontre le groupe parlementaire PC à l’Assemblée nationale en novembre et poursuit son travail en 2000. Par ailleurs, la LDH soutient la Coordination nationale des sans-papiers pour l’amnistie des personnes emprisonnées pour défaut de papiers.