Appel initié par la LICRA (janvier) :
Ils seront jugés devant le Tribunal révolutionnaire islamique de Chiraz, tribunal d’exception, le 1er mai 2000, statuant à juge unique et tenu par un haut dignitaire religieux.
Après un an de détention dans des conditions déplorables et inhumaines, des avocats ont été désignés d’office quelques jours avant leur procès.
Les chefs d’inculpation « d’espionnage en faveur d’Israël » pour quatre d’entre eux et « espionnage à des degrés divers » pour les autres sont sans fondement et fabriqués a posteriori.
Ces 13 juifs iraniens sont des otages.
La LICRA a sollicité la présence d’observateurs internationaux et indépendants ou d’avocats, cette demande a été refusée : d’autres ONG ainsi que des personnalités se sont vues refuser le visa, de même, la demande de visa formulée par l’ancien Bâtonnier de Paris, Madame de la Garanderie, a été rejetée.
Le 1er mai, ils seront jugés. Ils encourent soit de très lourdes peines d’emprisonnement, soit le châtiment de la pendaison.