En janvier, la LDH entre au conseil d’administration du GELD.
La création du GELD témoigne de la double volonté des pouvoirs publics, d’une part, de reconnaître officiellement la menace que constituent pour notre société les discriminations à raison de l’origine étrangère, réelle ou supposée et, d’autre part, de construire une politique publique dynamique de lutte et de prévention associant l’État, les partenaires sociaux et les associations. La composition du Conseil d’administration de l’institution reflète cette ambition puisqu’elle associe des représentants de l’administration, des partenaires sociaux et du monde associatif.
Au moment de sa création, le GELD avait pour mission d’analyser les discriminations dont souffrent les populations à raison de leur origine, réelle ou supposée, en exploitant les études et connaissances existantes tout en en suscitant de nouvelles, dans le but d’expliquer les mécanismes à l’œuvre, de formuler des propositions et de porter les résultats de ses travaux à la connaissance de l’opinion publique, des partenaires sociaux et des pouvoirs publics.
Un Conseil d’orientation a été créé qui garantit l’indépendance et la qualité de ses travaux. Il choisit au moins le tiers des thèmes étudiés, en assure la validation et en communique les résultats sous forme de notes ou autres.
Tout en conservant ses missions originelles, le GELD a désormais pour mandat additionnel d’assurer la gestion du numéro d’appel gratuit pour lutter contre les discriminations raciales, le 114, et de remettre un rapport annuel sur les discriminations raciales en France et les moyens de les combattre. Depuis le 1er janvier 2001, le GELD a intégré l’ensemble des personnes opérant sur la plate-forme d’écoute du 114, soit un coordinateur, 11 écoutants et 8 chargés d’accueil.
Après une phase d’interrogation des partenaires sociaux et des associations, le GELD s’est révélé être un véritable espace de confrontation, d’échanges et de productions d’idées.