Bilan du concours 2001-2002
Chaque année, depuis onze ans sections et fédérations de la LDH se mobilisent pour l’organisation du concours de poèmes. Pour l’édition 2001-2002, elles ont été plus d’une trentaine à répondre présentes.
Séduits par l’idée de former de manière ludique les citoyens de demain, plus de 200 établissements scolaires (avec une participation croissante des IME) ont également contribué au succès de l’opération. 3000 enfants et adolescents ont ainsi pu laisser libre cours à leur imagination sur le thème «filles/garçons, hommes/femmes» en s’exprimant par le biais de poèmes et de lettres. S’il fallait mettre une nuance au succès de l’opération, on pourrait seulement regretter que le thème de cette année ait beaucoup plus inspiré les poètes que les écrivains.
Grâce à une bonne médiatisation de ses temps forts (lancement et clôture du concours par les remises de prix), ce concours permet de développer une réflexion sur ce que sont en théorie et en pratique les droits de l’homme. Il s’insère ainsi complètement dans les objectifs fondamentaux de la LDH. C’est aussi l’occasion d’instaurer une plus grande proximité entre les élèves, les enseignants, le milieu associatif et les municipalités.
Une nouvelle fois, des sections ont souhaité solliciter des établissements scolaires étrangers. Des échanges avec le Sénégal, la Roumanie et l’Allemagne ont ainsi été engagés par les représentants de la LDH à Arras (62) en collaboration avec l’association Arras-Amitié-Afrique.
Le samedi 15 juin 2001, le talent de 32 jeunes poètes a été récompensé par le jury national. Cet événement de clôture s’est déroulé au Théâtre Sudden (14bis, rue Sainte-Isaure 75018 Paris) en présence des lauréats, de leur famille, de leurs enseignants, de ligueurs, de membres du Bureau national et du Comité central (soit environ 200 personnes).
À cette occasion, les jeunes ont pu lire leurs textes et recevoir un « parchemin » attestant de leur réussite ainsi que des lots, avant de se retrouver autour d’un goûter.
Seule note de mélancolie, l’absence des lauréats sénégalais Saydatouna Aïcha Ghassama, Rokhaya Seye, Marie Lissokho, Dieynaba Diallo et Fatou Clara Zetrih Fall qui n’ont malheureusement pas pu être de la fête.
Nous tenons, enfin, à remercier le jury qui a participé à la sélection des œuvres sous la présidence d’Antoine Spire : Pierre Bergounioux, Eric Héliot, Serge Koster, Annie Leclerc, Rafaèle Goiffon et Isabelle Starkier ainsi que l’ensemble de nos partenaires grâce à qui les lauréats ont pu voir leur travail récompensé (Action juridique et sociale – Journal du droit des jeunes, Éditions Père Castor, Clairefontaine, Éditions du Cherche-Midi, Flammarion, Le Louvre, Libération, Maison de l’air et de l’espace, Moto Magazine, Éditions Ouest France, Parc Zoologique du Bois d’Attilly, Parc Zoologique de Paris, Reporters sans Frontières, Walibi).