La LDH déplore la condamnation, par le tribunal correctionnel de Marseille, d’un séropositif sous multithérapie pour détention de stupéfiants, en méconnaissant les raisons pour lesquelles il cultivait, uniquement pour sa consommation personnelle, des plants de cannabis.
La LDH demande au ministre de la Santé de lancer sans plus tarder des protocoles d’essai pour, en fonction de la maladie et du problème médical, évaluer l’intérêt de l’utilisation thérapeutique du cannabis. Son refus ne pourrait qu’être perçu comme une volonté de ne pas tenir compte des effets négatifs de la loi de 1970 afin d’y remédier.