Suite à la condamnation le 7 mars 2002 par la 28e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris du Secrétaire général de Reporters sans Frontières pour « violences en réunion » lors de l’occupation de l’Office du tourisme du Tunisie le 28 juin 2001, la Ligue des droits de l’Homme s’étonne vivement des conditions dans lesquelles ce jugement a été rendu.
En effet, le juge s’est refusé à entendre les témoins que voulait citer la défense, à visionner un film vidéo montrant les faits et à prendre en compte la campagne de manipulation orchestrée par les autorités tunisiennes contre ceux qui dénoncent leurs atteintes aux droits de l’Homme.
La LDH espère que le procès en appel sera l’occasion de prendre en considération l’ensemble de ces faits.