Autour de la double peine
Dans le cadre de la campagne pour l’abolition de la double peine, un certain nombre d’évènements culturels ont été organisés : une fresque collective contre la double peine, un film de Bertrand Tavernier Histoires de vies brisées, un film de Jean-Pierre Thorn On n’est pas des marques de vélo et un meeting au Zénith le 26 octobre[1].
Projections et débats autour du film « Une part du ciel »
Une part du ciel raconte la résistance de femmes détenues et d’un groupe d’ouvrières en usine ; allers-retours entre l’usine et la prison, entre l’intime et le politique. Ce film propose de nous interroger sur les limites et les compromis qui enferment nos vies. Un film pour dépasser le constat et oser un cinéma qui voudrait transformer le monde.
Un film de Bénédicte Liénard, sélection officielle « un certain regard », Festival de Cannes 2002.
Une part du ciel doit être l’occasion de rencontres et de débats avec le monde associatif (organismes intervenant dans le champ carcéral, mouvements féminins et/ou féministes, unions locales des divers syndicats ouvriers, d’avocats, de magistrats, associations de tout type, personnalités, etc.). Ainsi, l’objectif de la réalisatrice sera atteint : faire de ce film un instrument de réflexion qui incite chacun, selon sa spécificité et sa fonction, à œuvrer contre toutes les formes d’enfermement.
Débat autour de la pièce « Le procès du général Aussaresses »
Théâtre Essaïon, Paris – 30 mars
Soirée organisée, le 30 mars, par la FIDH et la LDH autour de la pièce de José Valverde. Représentation suivi d’un débat animé par Madeleine Rebérioux, présidente d’honneur de la LDH, et Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH.
Débat autour de la pièce « Les paravents » de Jean Genet
Débat co-organisé par la LDH et le Théâtre national de la Colline le dimanche 2 juin autour de la pièce les paravents de Jean Genet.
Créée en 1966 par Roger Blin au Théâtre de l’Odéon, la pièce, écrite à la fin des années 50, fait scandale – la guerre d’Algérie vient de se terminer. Avec ce spectacle, Jean Genet quitte le champ de la littérature pour celui de l’engagement politique – auprès des Black Panthers, puis des Palestiniens.
Dans le spectacle de Frédéric Fisbach, la pièce « monstrueuse » de Jean Genet avec ses 96 personnages sera abordée avec une équipe volontairement réduite : trois acteurs, quatre marionnettistes de Bunraku – théâtre de marionnettes japonais traditionnel – et deux récitants, pour narrer l’Odyssée des trois héros, Saïd, Leïla et la mère, la traversée d’un territoire pendant une guerre d’indépendance jusqu’à l’ultime confrontation entre le monde des morts et celui des vivants.