Trop, c’est trop ![1]
décembre 2001/janvier 2002
Les dirigeants palestiniens, Yasser Arafat en tête, qui serra naguère la main d’Itzhak Rabin, sont aujourd’hui cernés à Ramallah par des tanks israéliens.
Les bombes pleuvent sur le territoire où vit encore une partie du peuple palestinien. Rien, nous disons bien, rien – y compris les attentats inacceptables commis par des kamikazes – ne peut justifier de tels actes.
Le peuple palestinien a le droit de vivre libre. Il a droit à un État véritable.
Il est temps, il est plus que temps, que le peuple israélien, que tous les peuples du monde en prennent conscience et agissent.
Nous aurions honte de ne pas le crier : « Trop, c’est trop ! ».
Appel lancé le 13 décembre 2001 par Madeleine Rebérioux et d’autres personnalités, publié d’abord dans le quotidien Le Monde daté des 30 et 31 décembre, puis une deuxième fois, avec une nouvelle liste de signataires, dans celui daté des 13 et 14 janvier 2002.
Premiers signataires :
Asurmendi Jésus, Balibar Etienne, Culioli Antoine, De Brunhoff Mathieu, Joxe Alain, Korn Henri, Labica Georges, Mandouze André, Miquel André, Perrot Michèle, Rebérioux Madeleine, Schwartz Laurent, Seebacher Jacques, Sobel Bernard, Vidal-Naquet Pierre, Baudouin Patrick, Birnbaum Norman, Brauman Rony, Castel Robert, Citron Suzanne, Hatzfeld Henri, Lacoste Yves, Nancy Jean-Luc, Nyssen Hubert, Prost Antoine, Schnapp Alain, Schwartz Bertrand, Favret-Saada Jeanne, Lentin Jérôme, Tadie Alexis