Communiqué de la LDH.
La signature du décret d’extradition de M.Cesare Battisti marque un recul de l’État de droit et constitue une violation de la parole donnée.
Alors que deux présidents de la République et plusieurs gouvernements avaient respecté les engagements pris au nom de la France, alors que cet homme, comme d’autres, bénéficiait de l’asile sur notre territoire, voici, qu’au bénéfice de « petits arrangements », le gouvernement français avalise les procédures d’exception applicables en Italie.
La LDH exprime son indignation face à une attitude qui porte en elle toutes les traces de l’arbitraire entre États et du renoncement à toute éthique.
Paris, le 25 octobre 2004