Tribune collective signée par Malik Salemkour, président de la LDH
Entrée en vigueur fin 2010, la Convention internationale n’a été ratifiée que par 62 pays. La France doit agir pour le renforcement des droits et protections des populations du monde entier. (…)
La ratification universelle de la Convention est donc une nécessité pour le renforcement des droits et protections des populations du monde entier, y compris des défenseurs des droits humains et de l’environnement, des journalistes et des mouvements sociaux.
Déjà très active dans la lutte contre les disparitions forcées, la France doit intensifier son action pour cette ratification universelle. En Europe, notamment. En effet, alors que l’objectif de promouvoir et défendre les droits humains irrigue les textes et les politiques de l’Union européenne, ses membres ne sont pas exemplaires à propos de la Convention : s’ils l’ont presque tous signée (24 Etats sur 27), à peine la moitié, 13, l’a ratifiée. C’est encore moins, 20 sur 47, pour les Etats membres du Conseil de l’Europe.
Dix ans après l’entrée en vigueur de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, sa ratification universelle est plus que jamais urgente !
Paris, le 31 août 2020