La poursuite de la guerre au Liban, la situation toujours plus dramatique que connaît la bande de Gaza et l’inertie d’une communauté internationale dont le cynisme atteint des sommets ont déjà pr
Il n’est plus temps de gloser à l’infini sur les enchaînements qui ont conduit à une telle situation. Le gouvernement israélien peut certes, faire valoir que trois de ses soldats ont été enlevés et que sa population civile subit, au nord et au sud de son territoire, des attaques indiscriminées. Autant le dire nettement, ces agressions contre des villes israéliennes relèvent du crime de guerre avéré.
Nous n’ignorons pas, non plus, le jeu détestable de
Aujourd’hui, au Liban et à Gaza, l’action du gouvernement israélien le conduit à s’en prendre de manière indiscriminée aux populations civiles. Rien ne peut justifier la destruction d’usines électriques, de pr
En refusant la mise en œuvre immédiate d’un cessez-le-feu, pourtant impératif, la communauté internationale méprise le droit à la vie de centaines de milliers de personnes. Cette attitude ne doit pas empêcher que les victimes de ces agissements soient entendues et que les auteurs de tous les crimes de guerre soient sanctionnés. C’est un des moyens par lesquels, nous pouvons faire prévaloir le droit sur la force et conjurer peut-être d’autres violences aveugles.
C’est pourquoi,
Paris, le 31 juillet 2006