Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestent pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui vient de leur être imposé par Maurice Papon, Préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là et les jours qui suivirent des centaines de ces manifestants furent tués par des policiers aux ordres de leurs supérieurs. Des milliers ont été arrêtés, emprisonnés, torturés, nombre d’entre eux ont été refoulés en Algérie.
46 ans après, la vérité est en marche mais
Récemment, le gouvernement a annoncé la création d’une ‘Fondation pour la mémoire de
La recherche de la vérité s’impose pour cette période sombre de notre histoire comme cela s’est fait pour la collaboration vichyste avec l’Allemagne nazie. Ce n’est qu’à ce prix que pourront disparaître les séquelles les plus graves de la guerre d’Algérie : le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de ressortissants d’origine maghrébines ou des anciennes colonies.
Pour exiger :
– la reconnaissance officielle du crime commis par l’Etat français les 17 et 18 octobre 1961
– la liberté d’accès effective aux archives pour tous, historiens et citoyens
– le développement de la recherche historique sur ces questions dans un cadre franco-algérien et international
Rassemblement mercredi 17 octobre 2007 à 18h30
au Pont Saint-Michel à Paris
Là où tant de victimes ont été jetées à
Organisations Signataires : 17 Octobre contre l’Oubli, ACCA (Association des Combattants de Cause Anticoloniale),ATMF(Association des Travailleurs Maghrébins de France), Au nom de
Paris, le 5 octobre 2007.