Communiqué de la LDH
Huit militants d’ACT UP sont poursuivis, le 27 janvier 2005, pour avoir « dégradé un monument historique, dégradation dont il est résulté un dommage grave ».
Un peu de liquide teinté de colorant, vite nettoyé, sur les murs de l’Élysée constituerait donc un « dommage grave » !
La LDH s’étonne du zèle intempestif du Parquet de Paris à l’encontre d’hommes et de femmes qui luttent pour que recule la pandémie de Sida. La sacralisation d’un palais de la République ne peut se comparer à la défense de la vie.
Elle considère que cette procédure est totalement disproportionnée et marque, une nouvelle fois, la volonté de réprimer à tout prix.
Paris, le 26 janvier 2005