Communiqué de la LDH
La fin de la trêve hivernale ne doit pas être l’occasion pour reprendre les expulsions sans solution de relogement digne et pérenne.
Si pour l’administration l’hiver est fini, le climat actuel prouve le contraire. Tout projet de mise à la rue serait inhumain et dégradant et renverrait ces situations vers des structures d’urgence déjà débordées et souvent inadaptées.
Les promesses de l’État avec le plan Borloo sont encore très loin de se traduire dans les faits pour offrir en nombre suffisant les logements et les hébergements nécessaires aux besoins des sans logis et mal logés.
La LDH rappelle les urgences :
* la mise en œuvre effective des moyens financiers et juridiques pour répondre à la crise du logement que tous reconnaissent,
* un droit au logement opposable permettant de passer d’une obligation de moyens à une obligation de résultats,
* la réflexion pour un service public du logement.
Paris, le 9 mars 2005