Communiqué de la LDH
Résistant de la première heure, combattant de la liberté, Georges Guingouin fut aussi un militant communiste d’une droiture et d’une honnêteté sans faille.
Après avoir victorieusement combattu les nazis à la tête de son maquis, le libérateur de Limoges dut hélas subir la calomnie et l’arbitraire judiciaire. Accusé de crimes qu’il n’avait pas commis puis traité comme un malade mental, il dut affronter non seulement de basses manœuvres politico-judiciaires mais aussi, hélas, le sectarisme de la direction alors stalinienne du Parti communiste français, qui choisit d’exclure ce militant hors pair au lieu de lui apporter tout son soutien.
La Ligue des droits de l’Homme, qui accompagna constamment Georges Guingouin dans son combat pour l’honneur et pour la vérité, lui rendait encore hommage lors de son Congrès de Limoges en juin 2001. Elle s’incline devant la figure du courage, de la liberté d’esprit et de la fidélité à un idéal que fut cet homme exceptionnel. L’exemple qu’il a donné restera. Sa mémoire aussi, intacte et féconde, dans nos esprits à tous.
Paris, le 29 octobre 2005