Communiqué LDH
Une fois de plus, le Préfet de police de Paris prétend limiter une manifestation en faveur d’un débat sur la dépénalisation du cannabis. Il assortit, de plus, sa décision de menaces explicites quant à l’existence même d’un débat sur le cannabis.
La LDH s’insurge contre une attitude qui relève de la police de la pensée. Discuter d’une éventuelle légalisation du cannabis est un débat parfaitement légitime qui ne porte en rien atteinte à l’ordre public. Les dispositions de la loi du 31 décembre 1970 qui interdisent de fait tout débat sur l’usage des drogues sont accentuées par l’attitude des pouvoirs publics. Ces dispositions, auxquelles il convient de mettre un terme, constituent, en tout état de cause, une atteinte à la liberté de pensée et d’expression.
Paris, le 5 mai