Communiqué de la LDH
Lors du 84ème congrès national de la Ligue des droits de l’Homme, les ligueurs ont procédé à l’élection du Comité central[1]. Ce dernier a, ensuite, élu le Bureau national[2] qui est quasiment inchangé.
Jean-Pierre Dubois, dont le rapport moral a été adopté par le Congrès par 279 voix pour, 0 contre et 14 abstentions, a été reconduit en tant que président.
Henri Leclerc, Françoise Seligmann, Michel Tubiana et Robert Verdier partagent le titre de président(e) d’honneur.
Danièle Lochak, Dominique Noguères, Malik Salemkour et Pierre Tartakowsky conservent leur poste de vice-président(e).
Vincent Rebérioux reste secrétaire général ; Maryse Artiguelong, Françoise Dumont, Jean-Paul Hébert et Pierre-Adrien Hingray restent secrétaires généraux adjoints.
Saïd Bouziri reste trésorier national. Dominique Guibert rejoint Elisabeth Allès, Rémi Cochard et Agnès Tricoire en tant que membres du Bureau national.
A noter, l’élection au Comité central de Jean-Claude Aparicio, Hamida Ben Sadia, Alain Bondeelle, Henri Braun, Jean Danet, Jean-Michel Delarbre, William Goldberg, Dominique Guibert, Tiphaine Inglebert, Fabienne Levasseur, Jean-François Mignard, Christophe Pomez, Jan Robert Suesser.
Le Congrès a adopté :
- une résolution d’urgence demandant la régularisation de tous les sans-papiers, le rétablissement de l’effectivité du droit d’asile et l’interdiction de toute mesure d’éloignement portant atteinte aux droits à la santé, à l’éducation et à la vie familiale normale (votée à l’unanimité) ;
- une résolution « Institutions et démocratie » (votée par 139 voix contre 46 et 39 abstentions) ;
- une résolution « Migrations, étrangers et droits fondamentaux » (votée par 217 voix contre 15 et 41 abstentions)
- une résolution « Laïcité : résolution sur le statut d’Alsace-Moselle » (votée par 229 contre 11 et 11 abstentions)
Paris, le 2 avril 2007
[1] Le Comité central est l’organe qui s’exprime au nom de la LDH entre chaque congrès et qui définit les positions de la LDH. Il est composé de 48 membres, élus au suffrage universel direct par les adhérents, et d’un représentant de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), auxquels se rajoutent à titre consultatif les délégués régionaux, représentants élus par toutes les sections d’une région. Les délégués des groupes de travail thématiques sont également invités.
[2] Le Bureau national est élu par le Comité central. Organe exécutif de la LDH, il a en charge la mise en œuvre de la politique décidée par le congrès et le Comité central. Il assure également la responsabilité du siège de la LDH situé à Paris et de l’administration de l’ensemble de l’association.