Communiqué LDH
La condamnation par le Tribunal correctionnel d’Epinal d’une personne qui avait refusé l’accès à son gîte d’une femme parce qu’elle portait un voile rappelle l’interdit de toutes discriminations, notamment en matière religieuse.
Quel que soit le jugement que l’on peut avoir sur le port du voile, rien ne justifie qu’une femme et sa famille soient traitées de cette manière.
La LDH, qui s’était constituée partie civile au côté de Mme Demiati, rappelle que la laïcité de la République implique le respect de la liberté de conscience.
Paris, le 9 octobre 2007