Après leur évacuation d’un terrain de la SNCF, sur demande de la municipalité, onze familles de Roumains occupent depuis l’été une usine abandonnée au 31, rue Farcot à Saint-Ouen.
La Ligue des droits de l’homme apporte son soutien à ces familles et dénonce l’absence de dialogue constructif avec les pouvoirs publics (ville, préfecture) pour chercher de réelles solutions adaptées.
La LDH demande :
* l’arrêt de toute expulsion, tant que des solutions de relogement n’auront pas été trouvées,
* l’examen de leur demande d’asile territorial étant données les menaces dont elles font l’objet en Roumanie,
* l’attribution de logements décents pour chacune des familles, conformes à leurs besoins, sans séparer les enfants de leurs parents,
* l’inscription des enfants en âge scolaire dans les écoles de la ville.
Les conditions inacceptables dans lesquelles demeurent ces onze familles obligent l’ouverture de sérieuses discussions avec la préfecture et la municipalité.