En cette année de célébration du 50ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, la ’ Journée mondiale du refus de la misère ’ revêt une importance toute particulière.
La misère, la précarité privent une partie de la population de notre pays non seulement de l’accès aux droits les plus fondamentaux mais aussi le plus souvent de l’exercice de toute citoyenneté.
Comment pourrait-il en être autrement !
Comment avoir envie de réfléchir aux enjeux de société quand on se demande où dormir et comment manger ?
Pour la LDH, crise sociale et crise de la citoyenneté sont fondamentalement liées.
C’est pourquoi la LDH réaffirme plus que jamais son attachement au concept de citoyenneté sociale. En effet il n’y a pas de citoyenneté sans exercice d’un minimum de droits. Au premier rang de ces droits figure le droit au travail, car le travail demeure le meilleur moyen d’intégration sociale ; ceux qui en sont privés le savent bien et ont su nous le rappeler notamment à l’occasion des mouvements de chômeurs.
Cette Journée mondiale du refus de la misère est l’occasion de rappeler combien ce combat quotidien est fondamental pour l’avenir de notre société.