Nous attendons des Etats et notamment de la Présidence française de l’Union européenne que soient prises des décisions concrètes pour améliorer la situation des Roms en France et dans toute l’Europe.En ce jour où tous célèbrent le 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les associations Roms-Ile de France et Romeurope appellent à un
Rassemblement
Mercredi 10 décembre à 11h
Place Edouard Herriot – Paris 7e
(Métro Ligne 12 Assemblée nationale)
La France présidera les 11 et 12 décembre le Conseil européen qui
réunit les chefs d’État et de Gouvernement des 27 États membres. Le Gouvernement français ne peut laisser perdurer les injustices qui frappent en France des femmes et des hommes, citoyens européens, en raison de leur origine.
Les Roms roumains et bulgares vivant en France sont CITOYENS
EUROPEENS depuis le 1er janvier 2007. Rien ne justifie qu’ils
soient traités de manière différente des autres ressortissants
européens or aujourd’hui ce n’est pas le cas.
C’est pourquoi les Roms avec les associations qui les soutiennent
demandent que tous leurs droits soient reconnus en France, en
premier lieu UN LIBRE ACCES AU MARCHE DU TRAVAIL.
Les Roms européens exclus du marché du travail français
Aujourd’hui les Roumains et Bulgares ne peuvent pas travailler parce que
toutes les conditions sont réunies pour décourager les employeurs de
bonne volonté qui veulent les embaucher légalement, y compris dans les
150 métiers dits « ouverts » aux européens. Ils doivent toujours :
– payer une taxe de près de 900 € à l’ANAEM
– monter un dossier de demande d’autorisation de travail très
complexe
– attendre entre 3 et 6 mois la fin de la procédure sans aucune
assurance que l’autorisation soit accordée (beaucoup de refus sont
encore opposés sans justification valable)
– proposer un contrat à plein temps rémunéré au SMIC minimum ce
qui exclut les offres d’emploi à temps partiel
En ce jour où tous célèbrent le 60e anniversaire de la Déclaration
Universelle des Droits de l’Homme, le Gouvernement français ne
peut laisser perdurer les injustices qui frappent en France des femmes et
des hommes, citoyens européens, en raison de leur origine.
Nos demandes en faveur de l’égalité des droits :
1) que la France mette fin au 1er janvier 2009 aux mesures
transitoires qui limitent l’accès des Roumains et Bulgares au
marché de l’emploi ;
2) que les enfants roms ne se voient plus refuser l’inscription à l’école
et qu’ils bénéficient des conditions nécessaires pour une
scolarisation régulière et effective ;
3) l’arrêt des expulsions de squats et bidonvilles sans solution de
relogement et des mesures afin que personne ne dorme dehors ;
4) la fin des mesures d’éloignement du territoire distribuées de
manière ciblée et systématique sur les lieux de vie.
Paris, le 6 décembre 2008
Collectif National Droits de l’Homme Romeurope
Pour en savoir plus :
– le site du collectif ? Cliquez ici
– Les propositions communes des associations Cliquez ici
– La note du 17 juillet adressée à la présidence française Cliquez ici
Si certains liens vers des documents apparaissent brisés dans cet
article, veuillez cliquer ci-dessous pour les télécharger :
Droits_des_Roms_appel_10_décembre