Dans son précédent rapport, la commission nationale ‘Citoyens-Justice-Police’ s’inquiétait de la dégradation de la relation entre les citoyens et leur police. Deux ans plus tard, les constats sont encore plus amers. Mais la commission constate l’émergence de résistances citoyennes aux abus de pouvoir et d’autorité des forces de l’ordre.Face à la politique sécuritaire la résistance citoyenne s’organise
Dans le corps de son précédent rapport bisannuel, la commission nationale ‘Citoyens-Justice-Police’ s’inquiétait légitimement de la dégradation continue et organisée de la relation entre les citoyens et leur police : sur-pénalisation des comportements, fichage exponentiel, policiers et gendarmes soumis à des objectifs chiffrés et exigence de
résultats.
La commission nationale saluait néanmoins l’action difficile menée par la commission nationale de déontologie de la sécurité, autorité administrative indépendante qui permet au citoyen de pouvoir bénéficier d’une enquête effective et autonome. Le constat du rôle protecteur des libertés du citoyen par la CNDS était cependant teinté d’une vive inquiétude quant à l’absence de moyens donnés à cette dernière pour lui permettre
d’exercer effectivement sa mission de contrôle.
Deux ans plus tard, les constats sont encore plus amers : aggravation de la politique pénale et sociale dérivant vers une politique de ‘total contrôle’, tensions sociales exacerbées par la mise en oeuvre d’une véritable frénésie répressive, dilution des principaux remparts protecteurs offerts aux citoyens.
La commission nationale constate avec intérêt l’émergence marquée de résistances citoyennes aux abus de pouvoir et d’autorité qui émanent de représentants des forces de l’ordre.
– Voulez-vous télécharger le rapport 2007-2008 de la Commission Citoyens-justice-Police ? Cliquez ici
Si certains liens vers des documents apparaissent brisés dans cet
article, veuillez cliquer ci-dessous pour les télécharger :
Rapport d’activite 2006-2008