Après les attentats, la laïcité a émergé très vite comme un enjeu central, mais, dans le débat public, certains voudraient faire de l’islam le problème numéro 1 de la France, voire le seul, amalgamant pratique de l’islam et ce qu’il est convenu d’appeler « l’islamisme politique », laissant croire à un lien indissoluble entre la religion musulmane et un refus définitif de la séparation entre les religions et l’Etat.
La LDH continuera de défendre une conception de la laïcité qui n’est pas une machine à exclure, mais la condition de l’échange démocratique, et qui garantit le respect du pluralisme parmi les citoyens. Cette laïcité doit s’appuyer sur une mémoire partagée et tenir la promesse républicaine en ce qu’elle est fondée à la fois sur la liberté, l’égalité et la fraternité.
► Lire le communiqué du 27 janvier 2015 : « Pour une laïcité effective »