Communiqué LDH
La décision du gouvernement de se pourvoir en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel de Paris qui a condamné, partiellement, l’Etat pour des contrôles aux faciès n’est pas admissible.
Elle signifie que les pouvoirs publics contestent maintenant ce qu’ils avaient admis lors de la campagne électorale et la soumission du gouvernement à certaines formes de pratiques policières.
Ce recours est le pire signe que le gouvernement pouvait lancer en direction des populations victimes de cette discrimination. On ne peut à la fois prétendre lutter contre le racisme et se satisfaire de ces pratiques dénoncées de tout bord.
En agissant ainsi, le Premier ministre démontre un peu plus le peu de cas qu’il fait des libertés publiques et de la cohésion sociale au profit d’un autoritarisme inutile.
Paris, le 16 octobre 2015