A l’appel du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), le vendredi 11 mai, de 19h à 22hEn présence de :
– Salah Hamouri, franco-palestinien de 27 ans ayant passé sept ans dans les prisons israéliennes. Il a été jugé, sans l’ombre d’une preuve, par un tribunal militaire d’occupation après trois années de détention administrative
– Janan Abdou Makhoul, l’épouse du prisonnier palestinien d’Israël Ameer Makhoul (militant des droits humains et responsable d’Ittijah, coordination des ONG palestiniennes d’Israël, condamné à 9 ans de prison sans autres preuves que des aveux extorqués sous la torture)
– Fares Qadourra, directeur de « Nadi Al Assir » (club des prisonniers)
Cette réunion organisée avec la participation du comité national de soutien à Salah Hamouri se tiendra :
à la bourse du travail de Paris-salle Eugène Henaff
29 boulevard du temple – métro Filles du calvaire – ligne 8 –
Préinscription obligatoire à l’adresse soireeprisonniers@gmail.com
Cette soirée sera l’occasion de manifester notre Solidarité avec les 1 600 prisonniers en grève de la faim illimitée depuis le 17 avril.
Plus de 1 600 prisonniers détenus dans les prisons israéliennes ont déclenché une grève de la faim illimitée, depuis le 17 avril pour réclamer :
· la fin de l’isolement (certains prisonniers sont en cellules d’isolement depuis plus de 10 ans)
· l’autorisation des visites familiales aux prisonniers de Gaza (les visites ont été stoppées par mesure de vengeance après la capture du soldat Shalit)
· la fin des mesures répressives, continuellement durcies, envers les prisonniers (les fouilles humiliantes, l’interdiction d’étudier et de s’informer…)
· la fin de la détention administrative (arrestation arbitraire et détention illimitée et renouvelée de six mois en six mois au gré des services sécuritaires sans aucune signification des charges)
Le contexte :
Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont connu les prisons israéliennes. Il n’est guère de famille qui n’ait été touchée, à un moment ou à un autre.
4 700 prisonniers sont détenus aujourd’hui en Israël, parmi eux
· 185 enfants ou jeunes de moins de dix-huit ans
· 11 femmes
· 27 députés
· 2 anciens ministres
· 41 universitaires
· plus d’une centaine de personnes atteintes de maladies et de handicaps
· 320 prisonniers sont soumis à la détention administrative
Ils sont détenus dans environ 21 prisons, 5 centres de détention, 4 centres d’interrogatoire, et au moins une installation secrète, le centre de détention 1391, tous lieux situés à l’intérieur d’Israël, en violation de l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève qui interdit les transferts forcés en dehors du territoire occupé.
Cette dramatique situation a assez duré. Il est du devoir de toute personne éprise de justice et de liberté d’agir pour mettre fin à la détention politique et pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens.
Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens [CNPJDPI] :
ACCA – AFD – AL – AAW – ATMF – ATF – AFPS – ANECR – ATTAC – AJPF – ARAC – AURDIP) – CCIPPP) – Cedetim / IPAM – CMF – CFK – CICUP – (CJACP) – CPPI Saint-Denis – CVPR PO – CJPP5) – CGT – Confédération paysanne – Droit-Solidarité – EELV – FTCR – FASE – FSU – GU – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – Le Mouvement de la Paix – Les Alternatifs – Les Femmes en noir – LDH – LIFPL – MRAP – MJCF – M’PEP – NPA) – Organisation de Femmes Egalité – PCOF – PCF – PG – PSM – UAVJ – UTIT) – GUPS-France – UJFP) – UNEF – Union syndicale Solidaires