La LDH a appris avec une vive émotion les conditions des perquisitions judiciaires dont le centre Rivage a fait l’objet.
Elle tient à vous témoigner sa solidarité et sa disponibilité pour toutes les initiatives futures que vous compterez prendre.
La LDH s’étonne de la procédure de mise sous scellés de l’ensemble des dossiers médicaux et des réserves de produits pharmaceutiques pendant plus de quinze jours du fait des congés du juge instructeur, empêchant le bon fonctionnement du centre et le suivi régulier des patients.
Elle s’interroge sur les conditions de levée du secret médical pour l’ensemble des patients traités au centre Rivage et du rôle du Parquet et du Conseil de l’ordre dans ces initiatives.
Elle exprime ses inquiétudes sur l’avenir des centres d’aide et d’assistance aux toxicomanes dès lors que la confidentialité des dossiers médicaux et la confiance de l’Etat envers ces structures ne seraient plus assurées.
Ces événements reposent une fois encore la nécessité de revenir sur la loi de 1970 et les politiques de santé publique en direction des toxicomanes.