Il a fallu deux lois (loi Besson et loi contre l’exclusion) pour que le logement soit considéré comme un droit. Il a fallu deux autres lois (loi d’orientation sur la ville et plus récemment Solidarité et Renouvellement urbain) pour que le droit aux déplacements, à la mobilité, à la ville soit reconnu.
La Ligue des droits de l’Homme est très inquiète sur la réelle volonté des élus et de certains citoyens de communautés urbaines ou d’agglomérations de reconnaître ces droits, car ils sont partisans d’une ségrégation ethnique ou sociale.
Cela se passe dans beaucoup d’agglomérations (Marseille, Lyon, Nice, Toulon, Bordeaux, etc.) de manière plus ou moins sournoise, tant les citoyens sont mal informés et loin des lieux de décision.
La Ligue des droits de l’Homme doit se saisir de cet important problème qui est peut-être la plus grande forme de discrimination.