Nous célébrons le 21 mars 2001 la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Il suffit de regarder autour de nous pour constater que le racisme et la discrimination raciale sous toutes ses formes continuent de sévir. Cette journée est l’occasion de réfléchir à l’action requise pour les combattre et pour promouvoir au XXIe siècle une société tolérante et forte de sa diversité.
Le XXe siècle a été marqué par des crimes atroces, de l’holocauste à l’apartheid, au nettoyage ethnique. Des violations flagrantes des droits de l’homme sont commises encore trop fréquemment. La communauté internationale ne peut plus se contenter d’aborder les problèmes liés au racisme au fur et à mesure qu’ils surgissent : il est devenu impératif de s’attaquer aux causes profondes de ce fléau et d’introduire des changements concrets et irréversibles, qu’il s’agisse de prévention, d’éducation, d’information ou de protection.
La Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, organisée par l’Organisation des Nations Unies à Durban, en Afrique du Sud, du 31 août au 7 septembre 2001, offre le cadre d’une action universelle concertée pour mettre en échec le racisme et garantir l’égalité, la justice et la dignité de tous les êtres humains.
Nous, associations de lutte contre le racisme, préoccupées par la mentalité de forteresse qui se répand dans le monde, mais convaincus de notre appartenance à une seule famille humaine, nous nous engageons à participer activement à la troisième Conférence mondiale des Nations Unies contre le racisme et à soutenir ses objectifs, pour l’édification d’un monde meilleur.