« Tous les observateurs confirment la persistance et l’étendue de la torture comme pratique légale ou de fait. Au-delà des souffrances infligées, rien n’est plus révoltant que cette volonté de dégrader et d’humilier l’homme. »
Jacques Chirac à la tribune de la Commission des droits de l’homme des Nations unies, le 30 mars 2001.
Le 5 juin 2004, l’Elysée reçoit les Présidents américain Georges Bush et russe Vladimir Poutine. A cette occasion, il est important de rappeler et dénoncer la situation en Afghanistan, Irak, Tchétchénie, ou sur la base de Guantanamo Bay à Cuba, qui sont le théâtre d’exactions, et de torture notamment perpétrées par les forces militaires américaines ou russes.
L’histoire a montré que le sentiment de légitimité et surtout d’impunité favorisait l’usage des sévices à l’encontre des prisonniers ou de la population civile. Il est donc indispensable que le Chef des armées donne des ordres clairs sur ce sujet et fasse savoir sans ambiguïté que ceux qui ne les appliqueraient pas seront poursuivis et condamnés.
C’est pourquoi l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Amnesty International, l’Association pour les victimes de la répression en exil (AVRE),
Paris, le 4 juin 2004