La FIDH et ses organisations affiliées et correspondantes, la Ligue française des droits de l’Homme et
Dans un rapport daté de 2001, les chargés de mission de la FIDH avaient déjà mis en évidence les dysfonctionnements institutionnels qui affectent ce Territoire.
Ce rapport avait souligné les responsabilités propres du gouvernement de Polynésie alors en exercice et les responsabilités de l’Etat français.
L’intervention du gouvernement français dans les turbulences politiques actuelles s’inscrit dans la même logique.
Il ne lui appartient pas de s’immiscer dans les choix que peuvent faire les habitants de Polynésie.
En agissant ainsi et en refusant de décider de nouvelles élections, le gouvernement français prend le risque de provoquer la confusion et la violence.
La FIDH, la Ligue française des droits de l’Homme et
Paris, le 21 octobre 2004