La LDH et la FIDH expriment leur plus grande joie en apprenant la libération de Georges Malbrunot et de Christian Chesnot. S’en prendre à deux journalistes, c’était prendre en otage la liberté de la presse.
La FIDH et la LDH se réjouissent de cette issue heureuse mais gardent en mémoire le sort d’autres otages qui ont trouvé la mort et la situation de ceux qui sont encore détenus.
Les efforts de tous sont plus que jamais nécessaires pour obtenir leur libération.
Quel que soit le jugement que l’on porte sur la situation qui prévaut aujourd’hui en Irak, et qui est la conséquence directe de la violation du droit international par les États-Unis d’Amérique et leurs alliés, rien ne peut justifier ces enlèvements. Ils constituent des crimes dont leurs auteurs doivent répondre.
Paris, le 22 décembre 2004