· Troisième repère : la loi :
En démocratie, la loi est l’instrument de l’action de l’État. Que celui-ci soit ou non décentralisé, c’est la loi qui doit définir le partage des responsabilités, préciser le qui fait quoi et les devoirs de chaque acteur. Un projet de loi au titre ambitieux « Habitat pour tous » a été mis en chantier il y a 3 ans. Il n’a pas encore vu le jour, mais vient de changer de nom « Engagement national pour le logement », Qu’est-il devenu ? C’est à l’État de rappeler sa responsabilité intangible de rendre le droit au logement effectif pour chacun ?
Il doit préciser à qui et comment il délègue la mise en œuvre de cette responsabilité ? Ils doit créer les outils nécessaires pour que chacun soit assuré du résultat et puisse demander des comptes à ceux qui sont tenus de mener la politique du logement.
Ces trois repères doivent être la colonne vertébrale d’une politique du logement à la hauteur des défis qui sont les nôtres. Ils définissent ce qu’avec beaucoup d’autres nous défendons depuis des mois : le droit au logement opposable*.
*D’après le texte de Pierre Saglio, Président d’ATD Quart Monde, paru dans LIBÉRATION du 27/09/05 soue le titre « Un logement décent absolument »
Tous ensemble manifestons
samedi 15 octobre à 14H
de la République à Stalingrad
Signataires : Amicale du Nid ; Association Emmaüs ; Association des Comités de Défense des Locataires ; Fédération de l’Entraide Protestante ; Ligue des droits de l’Homme ; Médecins du Monde ; Mouvement ATD Quart Monde
Paris, le 11 octobre 2005 |