Les perquisitions musclées avec saisie de documents et de disques durs contenant de nombreuses informations qui viennent de se dérouler dans deux quotidiens constituent des atteintes sérieuses à la liberté de la presse qui, comme le dit la Cour européenne des droits de l’Homme, « constitue l’un des fondements essentiels de la société démocratique, l’une des conditions primordiales de son progrès et de l’épanouissement de chacun ». Si la presse doit bien évidemment répondre des abus, ce ne peut être que dans le cadre des dispositions précisément prévues par la loi, le secret des sources, « pierre angulaire » de la liberté de l’information, devant être absolument protégé. La LDH demande, au-delà des recours que les journalistes victimes de ces agissements pourront exercer, que de nouvelles dispositions législatives soient envisagées pour interdire le renouvellement de telles pratiques.
Paris, le 7 juillet