L’ADDE, la Cimade, la
La loi du 24 juillet 2006 et le décret du 23 décembre 2006 restreignent en effet considérablement les droits des personnes destinataires de ces mesures en ne leur permettant plus de les contester que dans un délai d’un mois à compter de la notification de la décision.
Passé ce délai, si l’étranger n’a pas saisi le tribunal, il pourra être éloigné du territoire français à tout moment sans possibilité de recours.
Le fait d’avoir saisi le tribunal dans le délai d’un mois n’empêche pas non plus le placement de l’étranger en rétention, mais dans ce cas, il ne pourra être éloigné avant que le juge ne se prononce.
Paris, le 18 janvier 2007.