Ainsi donc, pour Monsieur Raymond Barre, son ancien ministre Maurice Papon n’était qu’un « grand commis de l’État […] très courageux » ; Bruno Gollnisch, condamné il y a quelques semaines à deux mois de prison avec sursis pour négationnisme, est « un homme bien », et d’ailleurs « les gens peuvent avoir leurs opinions » ; enfin, il existe un « lobby juif » qui « est capable de monter des opérations indignes ».
Ainsi donc, lorsque étant chef du gouvernement au moment de l’attentat de la rue Copernic, il avait divisé les victimes potentielles entre fidèles de la synagogue et « Français innocents », ce n’était pas qu’un lapsus. Au fil des années, Monsieur Barre, qui avait été présenté par Monsieur Giscard d’Estaing comme le « Joffre de l’économie », confond apparemment de plus en plus
Paris, le 6 mars 2007.