Adultère, sodomie, vol à main armée, assassinat … en Iran, la peine de mort peut être prononcée aussi pour des motifs non violents. Le 13 juin 2007, le parlement a approuvé un projet de loi qui prévoit la peine de mort pour les producteurs de films pornographiques, considérés comme indécents par la censure. Alors que depuis 2002 aucune exécution publique n’avait eu lieu, Téhéran a renoué cet été 2007 avec les exécutions publiques : un homme condamné pour adultère a été lapidé à mort le 10 juillet dernier.
Les exécutions publiques, pendaisons ou lapidations sont mises en scène de façon macabre avec pour objectif avoué de terroriser la population. Le 2 août 2007, deux hommes reconnus coupables d’avoir assassiné un haut magistrat iranien ont été pendus à des grues dans le centre de Téhéran. Vingt et une personnes ont été pendues le 5 septembre 2007.
ACAT-France, ECPM, FIDH, LDH et Reporters sans frontières sont vivement préoccupés par la recrudescence des pendaisons au cours de ces derniers mois et appellent à un moratoire immédiat sur les exécutions.
L’Iran se place, aujourd’hui, dans le trio de tête des pays exécuteurs derrière la Chine et le Pakistan.
Le mercredi 10 octobre 2007, dites non à la peine de mort
Venez manifester vêtus de noir à 14h place de la Bastille
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Paris, le 26 septembre 2007.